Journée Réglementation sur les pesticides

16 février 2017

Le 16 février dernier s’est tenue la Journée Réglementation sur les pesticides au Centre communautaire de Sherrington. L’événement organisé par le Pôle d’excellence en lutte intégrée (PELI), chapeauté par le CLD des Jardins-de-Napierville, en collaboration avec le consortium PRISME et PleineTerre, a attiré pas moins de 90 producteurs, étudiants et conseillers agricoles.

 

Panel de discussion sur les pesticides

Le moment le plus attendu de la journée était un panel de discussion sur la réglementation à venir sur les pesticides. En effet, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a rendu public en novembre 2015 la Stratégie québécoise sur les pesticides, qui imposerait des restrictions quant à l’utilisation de certains pesticides. Toutefois, les détails de la réglementation ne sont pas encore connus. Afin d’éclaircir le sujet, le PELI a réuni un panel composé de René Mongeau, président de l’Ordre des agronomes du Québec, Jean Durand, de l’Association professionnelle en nutrition des cultures, Jean-Claude Guérin, producteur maraîcher et Catherine Thireau, agronome conseillère en cultures maraîchères chez PRISME. Les panélistes ont répondu à une part des interrogations soulevées par les participants bien que plusieurs questions demeurent en suspens.

 

Des mouches qui améliorent la qualité de l’eau

Parmi les sujets de conférence du matin, les derniers résultats de suivi de la qualité de l’eau dans le ruisseau Gibeault-Delisle, présentés par Isabelle Giroux, du MDDELCC, ont montré une diminution de la présence du chlorpyrifos (utilisé comme insecticide) au cours des dernières années. Cette amélioration s’explique par les efforts des producteurs de la région pour utiliser des méthodes alternatives aux pesticides. Le chlorpyrifos, utilisé pour lutter contre la mouche de l’oignon, a été remplacé par des lâchers de mouches stériles ! Ces mouches, en s’accouplant avec les mouches sauvages, empêchent la production d’œufs viables. Cela diminue les populations de mouches sauvages causant des dommages aux oignons.